Pourquoi descendre à 50% d’électricité nucléaire n’a jamais été une promesse de François Hollande

par PH
samedi 12 avril 2014, 

Commentaire: Ok! 50% d’électricité nucléaire. À coup sûr, avec les ENR intermittentes(PV et éolien) en remplacement, les prochaines Coupes du Monde (foot et rugby),les futurs Tour de France, les jeux Olympiques à venir, etc. ne se verront plus mais s'écouteront sur un transistor à piles pour les millions de fans ne pouvant accéder aux stades ou se poser aux bords des routes. Quel progrès, non?!

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Image: maison.com               Radio à piles et... sur secteur                                                             




Promesse électorale et réalités économiques

On n’indique parfois que descendre à 50% d’électricité nucléaire serait une promesse de François Hollande. C’est oublier que François Hollande a fait d’autre promesses électorales. Les candidats sont élus sur un ensemble de promesses, qui visent à mobiliser leur électorat. Réduire la part du nucléaire est une idée débile qui lui a été soufflée pour mobiliser l’électorat EELV. Mais, François Hollande a pris toute une série d’engagements économiques et sociaux : retrouver la croissance économique (+40 milliards d’euros par an) , réduire les déficits (50 milliards d’euros à trouver), réduire le chômage, etc...

Or réduire la part du nucléaire, nous conduira a la faillite dans quelques années, mais même si nous nous plaçons dans une situation d’accessibilité aux ressources en gaz naturel, comme l’a fait l’Union Française de l’électricité en 2012. Réduire la part du nucléaire dans la production électricité est totalement contradictoire avec les objectifs précédents.

Réduire la part du nucléaire à 50 % l’horizon 2030 nécessite 100 milliards d’euros d’investissements supplémentaires :

mais surtout cela nécessite d’importer des éoliennes, des panneaux photovoltaïque et surtout du gaz naturel pour 6 milliards d’euros par an.

Donc la réalisation de cette promesse réduirait la compétitivité, augmenterait les déficits, réduirait la croissance économique, et par conséquent serait défavorable à l’emploi. En ce chiffrant à 10 à 20 milliards d’euros par an, ce n’est pas une influence marginale ; mais une promesse électorale aussi difficile à tenir que réduction des déficits budgétaires que François Hollande n’arrive déjà pas à réaliser. Il y a donc incompatibilité entre cet engagement et les autres.

La politique étant l’art de faire des choix, il faut donc classer les engagements et repérer les plus importants. François Hollande a réaffirmé à la veille du premier avril qu’il fallait « redonner force à notre économie », « produire en France », et il a réaffirmé son attachement à toute une série de domaines qui nécessitent de ne pas sacrifier notre économie dans les importations de gaz, de photovoltaïque et d’éoliennes. Donc même dans l’hypothèse selon laquelle nous échapperions à l’aggravation de la crise pétrolière avant 2020, réduire la part du nucléaire n’est donc pas un engagement tenable de François Hollande.

L’opinion confirme cette priorité. Toutes les enquêtes d’opinions confirment, malgré l’endoctrinement de la population par des journalistes scientifiquement incompétents , que les principales préoccupations des français sont plus d’ordre socio-économique que les risques imaginaires de nos centrales nucléaires. 


Puisque François Hollande veut une France plus juste, elle pourrait être plus juste avec ses ingénieurs et ses travailleurs du nucléaire qui ont rendus nos centrales bien plus sûres que celles du Japon.

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